[CR] Semi marathon Salon de Provence


https://www.lafilleauxbasketsroses.com/2019/10/cr-semi-marathon-salon-de-provence.html
Cette année je voulais courir moins de courses que d’ordinaire, mais des courses qui me tenaient vraiment à cœur, de par leur originalité ou leur histoire.
La course de Salon de Provence entrait dans ces critères, une course quasiment unique, il s’agissait là de la seconde et dernière édition, passant sur la base aérienne et avec un départ donné par la patrouille de France, je ne pouvais que m’inscrire ! 

Après une question pouvait se poser à moi, semi ou marathon complet…Mes déboires physiques de début d’année ont répondu eux même à cette question, impensable de refaire un marathon cette année même si ça me démangeait les jambes ! Ce sera donc le semi et en compagnie de ma partenaire de course, Armelle, prête à me suivre dans tous mes délires…A moins que ce soit l’inverse !

Parties toutes les deux à l’assaut du sud, nous retrouvons d’autres nivernais (et non nivernais) sur place, qui eux ont eu l’audace de se frotter au marathon, les dossards et maillots sont récupérés, les yeux brillent de mille étoiles devant les superbes médailles qui nous attendront sagement (et longuement oops spoil) à l’arrivée, et la jolie ville de Salon visitée, même s’il nous faudra revenir pour en profiter un peu plus !

Un repas festif d’avant course, jonché de folles conversations sur la nourriture, les courses et l’amitié, clôturera cette belle journée !

Dimanche matin, il faut se lever aux aurores pour voir le départ du marathon qui a lieu à Salon de Provence avant d’aller rejoindre notre départ à Lançon ; mais nous sommes réveillées bien avant que le réveil sonne et c’est de bonne humeur et avec une certaine excitation que nous arrivons sur place !
Quelques minutes avant le lâcher de fauves, le speaker entre en contact avec un des pilotes d’aphajet qui nous annonce leur arrivée imminente avec cette voix de cockpit que l’on entend que dans les films. Puis au loin nous les voyons arriver, huit points noirs dans le ciel, l’émotion qui nous entoure est palpable, les fumées bleu, blanc, rouge, sont déclenchées et dès que le premier avion passe au-dessus de l’arche, le départ est donné ! J’en ai encore des frissons en repensant à ce moment.
On commence à partir vers la navette qui nous emmènera à notre départ, mais la patrouille repasse au-dessus de nous, il n’y a pas à dire, c’est juste magique !

Bon cette fois on y va ! Le joli village provençal de Lançon Provence nous ouvre les bras et accueille le ravitaillement du semi pour les marathoniens, nous avons le temps de voir passer les premiers avec leurs belles foulées aériennes avant de nous rendre sur la ligne de départ.

Il est 11h00 et il fait déjà chaud pour cette mi-octobre, 26°C sont annoncés et je sais par avance que ce sera un point compliqué pour moi…

On s’élance et on rejoint assez vite le gros du peloton du marathon, je me mets à chercher l’ombre quand elle se présente, quitte à zigzaguer un peu…
Le début de parcours est très agréable et plutôt ombragé, les premiers kilomètres sont en faux plats montants mais ils passent assez bien, on est bien loin des semis urbains dont j’ai l’habitude, là, la course se passe sur des petits chemins gravillonnés qui me font penser à la course de la templière (le dénivelé en moins)

Ça sent bon la Provence le thym et le romarin embaument mes narines, et même si c’est dur, le rythme a déjà bien baissé après cinq kilomètres, je profite à fond des paysages qui m’entourent (même si parfois c’est le long d’une autoroute)

Au 11ème kilomètre je passe à un ravitaillement où l’on nous annonce une pénurie d’eau, oups ça s’annonce compliqué…même si je suis partie avec un flask rempli, je me suis vite rendu compte qu’il était mal fermé et par conséquent vite….vide (et mes fesses vite trempées…) 

Bref je continue et on rentre sur la base à peine un kilomètre plus tard, l’ambiance est …militaire ! mais assez bon enfant quand même, les hommes (et femmes) en uniforme, nous applaudissent et nous encourage avec ferveur, et le ravitaillement tant attendu nous tend les bras (et les gobelets d’eau surtout !) 

A partir de ce moment-là on croise les coureurs plus rapides qui sont sur les pistes d’envol, à l’opposé de nous, je sais que certains coureurs n’aiment pas ça, moi ça a tendance à me motiver et je cherche du regard quelques visages connus…mais ne voit personne, tant pis…
Un virage à angle droit et la longue ligne droite ornée des avions de la patrouille de France nous fait face, ils nous attendent bien gentiment ayant eux fini leur travail. 

Je ne peux m’empêcher de m’arrêter pour quelques photos, une occasion comme celle-là ne se représentera pas de sitôt !



Puis le demi-tour tant attendu arrive, on vient de faire quinze kilomètre et je commence vraiment à peiner (il faudrait penser à planter quelques arbres sur cette piste !) Au retour, je croise quand même, Audrey puis Fred et Johann les valeureux marathoniens mais je ne verrais ni Laurence ni Armelle…
Un dernier tour dans la cour de la caserne et ses beaux bâtiments, et nous voilà dans le centre de Salon pour les trois derniers kilomètres, il fait si chaud, et deux côtes interminables nous attendent (au moins dans ma tête, en vrai il ne s’agit que de deux petits faux plats tout rikiki)

Plus que cinq-cents mètres les deux courses se séparent, les marathoniens arriveront sur le bleu du drapeau français qui sert de tapis d’arrivée et nous du côté rouge. L’émotion est là, j’essaye tant bien que mal de faire un joli sprint final (tellement rapide que j’en loupe le photographe de l’arrivée) et voilà, mon chrono est très très moyen mais la course était belle et c’est ce que je retiendrais !




Pour finir je dirais que Nostradamus l’avait prédit (ce grand homme né en 1503 à St Rémy de Provence et mort en 1566 à Salon de Provence, un peu comme moi dimanche dernier !)
« Boudu Con si tu vas à une course sans t’entrainer, tu feras une belle cagade, Jobastre au lieu de compter les cigales mets des baskets et ça ira mieux la prochaine fois Té’ » ** … (oui Nostradamus étant du sud il a le droit de prendre l’accent de Toulouse)

**Source non vérifiée mais je suis sûre qu’il aurait dit un truc comme ça !

Commentaires

  1. Ah oui, qu'est-ce que c'était bien �� je n'aurai pas dit mieux ��

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