Mon TMB 2017 : étape 3 Refuge Elisabetta --> Refuge Bertone
Mardi: 22.3km 1501D+ 1713D-
Le lever de soleil vu depuis Elisabetta vaut le coup d'oeil à lui tout seul...
Le petit dej' très copieux nous donnerait presque envie de rester sur place et surtout nous fait oublier la nuit ponctuée par notre voisin de lit, parlant en dormant, un coup en français, un coup en anglais,
Mais il est l'heure de rechausser les chaussures et de repartir direction Courmayeur.
Je savais cette étape longue mais je m'étais dit que ça serait cool jusqu'à Courmayeur... Le début le long d'une ancienne voie romaine est très joli, un paysage de marécage (Lac Combal) surplombé par les hauts sommets nous fait arrêter pour de nombreuses photos.
Puis on bifurque à droite direction le Mont Favre,ça commence à grimper, moi qui m'attendait à une petite colline, je n'étais pas prête pour ça!Est ce la fatigue, le rythme assez lent de cette matinée, j'ai l'impression que l'on ne va jamais s'arrêter de monter...
Mais si à un moment ça s'arrête...dans le brouillard, tout autour de nous, à cet endroit une magnifique vue devait s'offrir à nous, on devra se contenter d'une purée de pois...dommage...
On amorce la descente, pas besoin de s'attarder dans le froid, et petit à petit la vue commence à se dégager, le paysage devant nous (enfin à notre gauche) est grandiose, immense, le versant italien du Mont Blanc est très découpé et vraiment beau, on ne peut s'empêcher de trainailler sur ce sentier balcon. On pourrait y passer des heures tellement on en prend plein les yeux!
Notre chemin continue au milieu d'une station de ski, puis c'est la descente vers Courmayeur, sacré descente d'ailleurs, le sentier est très beau et nous évite les pistes carrossables mais c'est long et très technique, je me concentre sur le bon repas qui nous attend en bas, mais les panneaux indiquants "Courmayeur 1h45" finissent de me bouder, le sac est lourd et j'ai un passage chonchon...
12h00 sonne à l'église quand nous entrons dans Courmayeur, ce retour à la civilisation est perturbant, on cherche un endroit pour manger et une superette mais autours de nous il n'y a que hôtels 5 étoiles, banques, boutiques de luxe et encore on est pas arrivés en Suisse...
Pas de superette, je ne trouverais donc pas la prise USB qui me fait bien défaut, mon chargeur solaire ayant décidé de me lâcher...
Une bonne pizza plus tard, on est prêts à repartir pour le refuge Bertone, une montée sèche de plus de 800D+, depuis l'étude du profil hier soir, je m'en fait une montagne, j'ai même compté les Zig et les Zag sur l'IGN (14 zig zt 14 zag avant d'être en haut, mais les dessinateurs de l'IGN sont des blagueurs,ou alors ils ne savent pas compter...).
Surtout que la chaleur de la fin de matinée a fait place à l'orage et à la pluie, on sort pour la première fois nos capes de pluie, mais au bout de quelques minutes on est en surchauffe du coup comme on entend plus tonner , on range tout le bardas avant de devenir des cocottes minute!
La montée est raide mais on prend un petit rythme et ça passe bien, je préfère vraiment ça à la descente du matin. Le refuge Bertone tel un petit hameau perché se montre enfin à nous.
Entre pluie et soleil, la journée se termine tranquillement. Juste avant le repas, nous pouvons vivre notre deuxième orage de montagne de la semaine et on se dit qu'on est bien content d'être à l'intérieur!
On fait aussi la connaissance d'une famille parisienne très antipathique qu'on retrouvera sur plusieurs étapes, mais autant ne pas en parler, heureusement c'est assez rare et le couple Lyonnais avec qui nous ferons la conversation sera beaucoup plus intéressant!
Partie 1: d'Elisabetta à Courmayeur
Partie 2: de Courmayeur à Bertone
Le lever de soleil vu depuis Elisabetta vaut le coup d'oeil à lui tout seul...
Le petit dej' très copieux nous donnerait presque envie de rester sur place et surtout nous fait oublier la nuit ponctuée par notre voisin de lit, parlant en dormant, un coup en français, un coup en anglais,
Mais il est l'heure de rechausser les chaussures et de repartir direction Courmayeur.
Je savais cette étape longue mais je m'étais dit que ça serait cool jusqu'à Courmayeur... Le début le long d'une ancienne voie romaine est très joli, un paysage de marécage (Lac Combal) surplombé par les hauts sommets nous fait arrêter pour de nombreuses photos.
Puis on bifurque à droite direction le Mont Favre,ça commence à grimper, moi qui m'attendait à une petite colline, je n'étais pas prête pour ça!Est ce la fatigue, le rythme assez lent de cette matinée, j'ai l'impression que l'on ne va jamais s'arrêter de monter...
Mais si à un moment ça s'arrête...dans le brouillard, tout autour de nous, à cet endroit une magnifique vue devait s'offrir à nous, on devra se contenter d'une purée de pois...dommage...
le magnifique point de vue sur le Mont Blanc! |
On amorce la descente, pas besoin de s'attarder dans le froid, et petit à petit la vue commence à se dégager, le paysage devant nous (enfin à notre gauche) est grandiose, immense, le versant italien du Mont Blanc est très découpé et vraiment beau, on ne peut s'empêcher de trainailler sur ce sentier balcon. On pourrait y passer des heures tellement on en prend plein les yeux!
Notre chemin continue au milieu d'une station de ski, puis c'est la descente vers Courmayeur, sacré descente d'ailleurs, le sentier est très beau et nous évite les pistes carrossables mais c'est long et très technique, je me concentre sur le bon repas qui nous attend en bas, mais les panneaux indiquants "Courmayeur 1h45" finissent de me bouder, le sac est lourd et j'ai un passage chonchon...
En mode chonchon ^^ |
12h00 sonne à l'église quand nous entrons dans Courmayeur, ce retour à la civilisation est perturbant, on cherche un endroit pour manger et une superette mais autours de nous il n'y a que hôtels 5 étoiles, banques, boutiques de luxe et encore on est pas arrivés en Suisse...
Pas de superette, je ne trouverais donc pas la prise USB qui me fait bien défaut, mon chargeur solaire ayant décidé de me lâcher...
Une bonne pizza plus tard, on est prêts à repartir pour le refuge Bertone, une montée sèche de plus de 800D+, depuis l'étude du profil hier soir, je m'en fait une montagne, j'ai même compté les Zig et les Zag sur l'IGN (14 zig zt 14 zag avant d'être en haut, mais les dessinateurs de l'IGN sont des blagueurs,ou alors ils ne savent pas compter...).
Surtout que la chaleur de la fin de matinée a fait place à l'orage et à la pluie, on sort pour la première fois nos capes de pluie, mais au bout de quelques minutes on est en surchauffe du coup comme on entend plus tonner , on range tout le bardas avant de devenir des cocottes minute!
La montée est raide mais on prend un petit rythme et ça passe bien, je préfère vraiment ça à la descente du matin. Le refuge Bertone tel un petit hameau perché se montre enfin à nous.
Entre pluie et soleil, la journée se termine tranquillement. Juste avant le repas, nous pouvons vivre notre deuxième orage de montagne de la semaine et on se dit qu'on est bien content d'être à l'intérieur!
On fait aussi la connaissance d'une famille parisienne très antipathique qu'on retrouvera sur plusieurs étapes, mais autant ne pas en parler, heureusement c'est assez rare et le couple Lyonnais avec qui nous ferons la conversation sera beaucoup plus intéressant!
Partie 1: d'Elisabetta à Courmayeur
Partie 2: de Courmayeur à Bertone
toujours aussi beau et intéressant si seulement nous avions 20 ans de moins !!!!niff niff , çà donne vraiment envie !!!! encore merci biz des Trucidiens .
RépondreSupprimervous en seriez capables vous avez l'habitude de bien marcher!
SupprimerAh Courmayeur !!! Très jolie et champêtre mais c'est une première halte pour les Riches en passant le tunnel du Mont-Blanc, étonné tout de même de ne pas trouver de petit commerce car dans mes souvenirs j'en avais trouvé une dans le centre ville piéton ??!!! Bref, encore une fois de très belles photos et bravo d'avoir pensé à Relive car cela donne une autre dimension encore à votre périple.....hâte de lire la suite ;-)
RépondreSupprimerNB: Partout où tu irais tu tomberas sur des Parisiens antipathiques !!!! Je me souviens au fin fin de la Toscane en 2013 après de longues heures de route avoir été rendu fou par des parisiens au bord de la piscine de la chambre d'hôtes, je crois que j'aurai pu devenir un Serial Killer ...........de Parisiens :-)
on a fait 2 fois le tour du centre mais on juste trouvé un primeur, la ville est quand même très jolie, on compte bien y retourner en famille!
SupprimerLes parisiens toute une histoire! heureusement ils sont pas tous comme ça! Mais là se plaindre de tout même des paysages oO on se demanait pourquoi ils faisaient ça...et en étant à la même table on a essayé de lier la conversation et ils nous ont vraiment snobé...