[CR] Foulées du Lavoir 2022


Hello !

Eh oui j’ai mis un dossard, hourra, il faut venir vous raconter tout ça, parce que j’adore le faire !

Et quoi de mieux qu’une course « comme à la maison » pour reprendre le chemin des courses ! Les foulées du Lavoir, à Domeyrot dans la Creuse, c’est 8 éditions et 8 participations pour moi. Donc même si le parcours change tous les ans je me sens chez moi.

Jusqu’au dernier moment, je ne savais pas si je pourrais la faire cette année. Un weekend familial qui me tenait vraiment à cœur se tenait en même temps.


 Mais en se levant aux aurores il était possible d’associer les deux ! ce fut chose faite, mais l’arrivée en terre creusoise aller nous laisser quelques cernes et la sensation de ne pas être très…frais !

Pour ceux qui ne connaissent pas les aventures de Mary à la campagne je vous laisse cliquer ici et chercher mes récits à partir de 2015.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas à Domeyrot, que ce soit par le parcours, la météo et mon niveau, tout change chaque année !

Après une année 2021 très chaude sans entrainement où j’ai particulièrement souffert, 2022 s’annonce (sur le papier en tout cas) plus facile ! Météo couverte et mitigée, début du plan marathon avec une prépa générale pas trop degueu en juillet, parcours plus court (1km de moins annoncé)

A part la fatigue des derniers jours, tout est réuni pour une belle course !

Et pompon sur la Garonne, mon chéri va courir avec moi (ça lui fera une petite reprise course à pied).

 16°C au départ, sans soleil, je décide de partir avec ma veste coupe-vent car je crains d’avoir un peu froid (en fait je sais très bien que non, mais sur le moment cela m’a paru une bonne idée…) Tecton X au pieds pour les essayer, pas trop de bitume, un peu de dénivelé, de bonne reprise et un terrain peu instable, ça me parait une bonne idée (et mes speedgoat 5 sont un peu trop grandes, ce n’est pas le moment de se casser la figure).

Tu la vois ma tête pas réveillée!?

 Un peu plus de 130 coureurs au départ, on n’est pas encore revenu aux belles heures des courses de village (l’effet Covid se fait encore sentir) mais le peloton retrouve des couleurs et ça fait plaisir.

Je me place vers la fin car je veux pense y aller « cool » c’est parti pour un faux plat montant de 2km qui nous met bien dans l’ambiance… Au bout d’un kilomètre j’ai trop chaud…Oui je sais j’aurai dû m’en douter ! Heureusement Cyril me fait quitter mon sac et ma veste tout en continuant à courir et joue le sherpa de luxe pour le reste de la course ! Sherpa et lièvre à la fois, il me prodigue des conseils sur ma respiration et me pousse à rattraper les différents groupes devant nous. Les 2km de descente se font tout schuss, je n’ai même pas peur de tomber, mon cerveau a dû rester dans le coffre de la voiture (avec mes flasks d’eau) tant mieux, car je peux profiter de la course plus facilement. 

 

Bon ça descend, ça descend, mais je commence à bien connaître les environs et je sais qu’il va bien falloir remonter. Là encore Cyril trouve les mots pour que je m’accroche et même si je ralentis un peu je ne faiblis pas. Des petits groupes se forment et on se passe et dépasse mutuellement, c’est assez ludique comme course !

Je me prépare psychologiquement à gravir (oui le terme est le bon) la côte de la Planchette et je préviens mon acolyte « là je vais marcher, obligé ! » il me répond qu’on verra bien quand on sera là-bas ! et arrivés en bas de ce mur (j’exagère à peine, si, si) le chemin bifurque à droite sur un joli chemin beaucoup moins raide. J’apprécie grandement de ne pas avoir à passer par le côté bitumée (d’ailleurs le parcours de cette année est beaucoup plus « roots » que les années précédentes et c’est vraiment sympa)

Derniers petits détours dans les champs jaunis par le soleil de plombs des dernières semaines, et c’est la délivrance de l’arche d’arrivée, le passage au micro de Philippe le super organisateur et la jolie médaille en bois (les foulées du Lavoir étaient pionnières dans ce concept), une jolie goutte d’eau, cette année (clin d’œil à l’eau qui nous fait cruellement défaut ?? Je ne sais pas…) Elle ira rejoindre ces copines dans mon wall of fame des médailles de course (elles se font (trop) rares depuis 2 ans…)

Voilà c'est l'heure de rentrer, le temps dans la creuse est toujours beaucoup trop court, mais on fera tout pour être encore là l’année prochaine !





Commentaires

  1. On pourrait courir ensemble à Nevers

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    1. Tu cours où ? Tu peux te joindre à nous le jeudi soir aux randos runners. Rdv à 18h50 au parking du mercure 😉

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