Marathon de Paris 2024

 

Hello

Difficile de revenir "à froid" sur un évènement tel que le marathon de Paris...Les émotions se mélangent est étaient tellement fortes sur le moment qu'elle semblent tellement lointaines aujourd'hui Et pourtant c'était il y a à peine une semaine...

Un marathon, je ne vais pas vous mentir ça se prépare, on ne peut pas prendre à la légère une telle distance, même si beaucoup tentent de le faire et que la course au toujours plus est bien ancrée sur nos réseaux sociaux. Il faut quand même savoir que seulement 0.17% de la population a déjà couru un marathon alors que se soit en 2h00 ou en 7h00 soyez fiers de vous! Cette année à Paris 44% du peloton courrait son premier marathon, c'est quand même un bel exploit! Pour moi se sera le 10ème mais avec cette sensation de 1er à chaque fois!

Pour la préparation, il y a la théorie et.....la pratique....Et je ne suis pas forcément un exemple à suivre. Je ne partais pas de 0 quand même car j'avais fait une belle prépa hivernale pour le semi de Paris (début mars) mais entre ce semi et le marathon...pas grand chose et courir 2 fois plus de distance avec 2 fois moins d'entrainement c'était pas gagné d'avance! Mais j'avais la chose la plus importante, l'envie d'aller au bout quelque soit le chrono final. Et j'ai pu compter sur Joselito que je croise tous les ans au marathon (et qui le premier m'avait offert une personnification de ma pitrouille, toujours dans mon sac les jours de course!) et qui avait à cœur de courir ce marathon, suite à sa rémission de cancer. Il ne m'en fallait pas plus pour me donner la dernière petite étincelle pour prendre le départ!

Cette photo n'est pas à sa place dans le récit mais je l'aime bien!

 

Bon le départ il faut déjà y arriver et arriver à se retrouver, et autant vous dire que les champs Elysées un jour de marathon, c'est grand, très grand...et on a beau être dans le même SAS, les départs se font de manière échelonnée et impossible d'avancer là où on le souhaite et comme on le souhaite, mais après quelques appels et tergiversations avec des bénévoles sympas, j'arrive à retrouver mon compagnon de route et ses amies prêts à partir!

On part bien plus vite que je ne l'aurai pensé mais l'ambiance et le fait de se retrouver tous les quatre donne des ailes à nos chaussures, les pavés défilent sous nos pieds, un petit coucou à Maya, toujours fidèle au poste avec son appareil photo et son bob jaune, et les plus beaux monuments de Paris devant nos yeux ébahis! Je connais bien cette partie là du parcours, entre les semis, les diverses courses que j'ai pu faire dans le centre et ce marathon qui est mon deuxième dans la capitale je ne découvre pas, mais c'est à chaque fois différent! 

Les filles ont mangé du lion et nous distancent très vite, mais c'est Paris, on est jamais seuls, alors on continue de dérouler notre allure. Joselito me dit qu'il aimerait passer le 30ème kilomètre en moins de 3h30, et je me fixe donc l'objectif de le conduire jusque là!

Le bois de Vincennes, la rue de Charenton, toujours une ambiance de folie, le semi est passé en 2h18, ça nous laisse de la marge sur notre défi du jour; bon les jambes sont lourdes, je sens clairement le manque de distance dans mon entrainement. Mais pas question de flancher, vers le 25ème on commence à alterner marche et course, Joselito ayant une douleur persistante au psoas l'empêchant d'avancer comme il aimerait, j'essaye de le motiver du mieux que je peux,surtout qu'on en est au passage fatidique de cette course...Les quais de Seine (que je déteste) on a de la chance, deux tunnels ont été shuntés à cause des inondations les jours précédents, mais il en reste bien assez à mon goût; d'ailleurs le passage du 30ème se fait dans une descente de tunnel, 3h27 à ma montre!

 

 

 Parfait! Mission remplie! Maintenant il va falloir garder la motivation pour aller jusqu'au bout. On arrive dans un passage à vide où la marche se fait plus régulière mais on ne flanche pas, quoi qu'il arrive on ira au bout, ensemble!

Passage dans le bois de Boulogne mais pas devant la fondation Louis Vuitton que j'avais aimé admirer lors de mon passage en 2018. Cette fois ci le parcours nous ramène sur les rues pavés de la capitale. On commence à voir des coureurs avec leurs médailles autour du cou, j'essaye de profiter de toutes les bonnes ondes qui nous entourent. Je continue d'encourager Joselito mais aussi tous les coureurs, un peu fatigués, autour de moi, je savoure cette arrivée qui approche à grand pas! On l'a fait! On part ensemble, on arrive ensemble, c'était une de mes première phrase ce matin et elle est maintenant concrétisée.

 

Place à la récup et au bon repas d'après course!

Il est déjà temps de penser à la suite et de parler des courses qui nous ferons rapidement rêver!