[CR] O'bivwak 2024
Hello
Comment ca va par ici?
Je vous 
avais promis un article un peu différent mais on va encore être sur un 
compte rendu du course, promis après je vais varier un peu. Mais en 
attendant revenons sur notre week end d'orientation à l'O'bivwak qui se 
passait cette année dans le Puy de Dôme au départ de Vulcania. 
Si vous ne connaissez pas ce principe de course je vous renvoie à mon article de présentation ici.
Nous
 voici donc sur les routes d'Auvergne, sous la pluie, pour nous rendre 
au départ, j'appréhende un peu car je n'ai jamais pratiqué ce format, de
 la course d'orientation, oui, de la rando sac à dos bivouac, oui mais 
le mix des 2 jamais... Même si je pars confiante, car Cyril lui est 
rodé à ce type d'exercice, je sais que l'on ne va pas se perdre mais je 
doute plus sur ma capacité physique à le faire.
Jour 1 : sur le papier 15km 420D+ 
Cette
 fois ci on est prêt, les sacs sont sur le dos, la carte à la main, le 
doigt électronique bien accroché, il ne nous manque plus que la feuille 
de route à récupérer quelques hectomètres plus loin,
 le départ est donné,
 les quasiment 2400 coureurs (tout parcours confondus) s'élancent et 
c'est la cohue, je me retrouve écrasée entre 2 sacs énormes (c'est là 
que tu regrettes de ne pas faire 15cm de plus...) mais vite le peloton 
s'étire jusqu'à la zone de report, une zone par parcours (nous on est sur le parcours D, qui est séparé en 2 parcours car trop de monde d'inscrit, donc un parcours D homme/femme et un parcours D mixte)...Le report, toute une histoire, on a 
donc une carte vierge et des coordonnées de balises à placer grâce à un 
carré de report 1/20000ème, alors déjà je ne suis pas du tout habituée à
 cette échelle, ni au fait de me promener avec une carte en A2...Mais 
malgré mes révisions en la matière je me trompe sur tout le report, ce 
n'est qu'à la fin où je comprend mon erreur quand la zone d'arrivée qui 
devrait être dans un champs ou pas loin, se retrouve au milieu des 
bois...Allez hop on recommence en prenant les choses dans le bon ordre, 
et ça va beaucoup mieux, mais on passe 40min sur quelque chose qui 
aurait dû nous en prendre 15...
Ça y'est maintenant je 
n'ai plus qu'à suivre mon guide (c'était notre répartition des tâches, 
dès le départ, mais d'autres équipes ont d'autres techniques à chacun de
 voir ce qui convient le mieux, certains ne reportent aussi que la 
première balise, puis font leur report de poste en poste, heureusement 
qu'on a pas fait ça sinon on tournerait encore!) 
La végétation à cette époque est assez dense et le micro relief du lieu (appelé les Cheires: Coulée volcanique qui présente des inégalités dues aux scories.) ne
 nous aident pas à progresser aisément dans cette partie de la carte, 
nous suivons donc les chemins et par conséquent faisons de gros détours.
 Dès le départ, le sac trop lourd au vu de mon entrainement m'empêche de
 courir, j'essaye quand même sur les portions de chemins descendants 
mais c'est assez peu concluant. Surtout que le trafic est dense en 
participants, on ne sent jamais seul! De plus, j'avance un peu à l'aveugle au 
niveau de notre rythme car je suis partie sans montre, ce n'est, bien 
entendu, pas une stratégie de ma part mais j'ai juste oublié mon chargeur
 au boulot (boulet un jour, boulet toujours...) 
Mais
 on progresse quand même, je dois avouer que je me sens soulagée une 
fois la première balise trouvée, le report est bon! J'ai l'impression 
qu'on est à la traine une grande partie du temps, je vois le monde qui 
s'agite tout autour et je me sens comme un petit escargot au milieu des 
grenouilles (oui le champs lexical de la pluie est voulu, même si elle 
s'est calmée depuis notre départ), une micro erreur de report (environ 
5mm sur un A2...) nous fait perdre quelques minutes à chercher une balise du mauvais côté du chemin et quelques grammes 
de patience, mais ça ne dure que quelques minutes et les ruines et 
murets nous redonnerons le sourire (si vous ne savez pas à quoi 
ressemble une ruine, c'est comme un muret et inversement, et au pire 
vous trouverez une clairière...) 
Le jour 
commence à décliner, il serait temps d'arriver, la barrière horaire est à
 21h mais on en est pas encore là, je pointe la dernière balise (ah oui 
j'ai oublié de dire, dans mes rôles j'étais la gardienne du doigts 
électronique qui nous sert à valider nos passages de balise, comme on 
doit rester tout le temps ensemble autant que se soit le moins rapide et
 celui qui n'oriente pas qui gère ce rôle.) 
et nous rejoignons l'arrivée
 à l'entrée du terrain qui sert pour le bivouac. De très nombreuses 
tentes sont déjà plantées mais on trouve une petite place assez 
rapidement, on prépare nos affaires pour la nuit, contents de poser 
enfin nos sacs et d'aller faire un tour à la buvette! 
 On en profite pour regarder le classement provisoire, je suis persuadée que notre équipe mixte se trouve en queue de peloton mais non, on est à ce moment là 61ème sur 183 c'est vraiment pas si mal.
Pour un total de 23.7km et 450D+, il ne faut jamais se fier aux kilométrage en CO car ils sont donnés à vol d'oiseau de poste à poste, j'ai beau le savoir, à chaque fois, je me fais avoir! 
Pour le repas du 
soir malgré le réchaud qui faisait parti du matériel obligatoire nous 
avons décidé de prendre des sachets froids mais je dois avouer que je 
regrette de ne pas avoir pris un petit sachet de soupe qui aurait eu un 
côté réconfortant après cette longue journée.
On profite du coucher de soleil en musique et on se couche assez rapidement pour récupérer un maximum avant le deuxième jour...
Mais ça s'est une autre histoire! 

la suite! la suite! la suite !!!
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